Chabag, village à l’extrême orient du continent Européen, fondé en 1822 par des vignerons suisses fut plongé dans un conflit qui jeta les peuples contre les peuples.Les survivants de Chabag, durent s’exiler aux quatre coins de l’Europe , voire plus.
Aussi je vous conte l’histoire façon poème chanson ou chanson poème.
Là bas en Bessarabie.
Ô !! Tout là bas, là bas en Bessarabie
Il y avait des hommes, une colonie
Dans les jardins d’ Acha-abag.
Der des ders, qui fallait-il croire…?
Qu ‘il est loin le temps des vignes rousses,
Aux coeurs s’essoufflant sur la mousse.
C’était hier, je me souviens, c’était demain
Dans le galop sauvage des libertés
L’ horizon avait le poing levé
Et le jour mourait entre nos mains
Pour ceux qui font à tous jamais la grande histoire
Ô Terre promise, si promise
Mon pays sacrifié, mon pays oublié.
Tu traînes misère en des vignes de vin blanc
Dans des bivouacs de sang.
Où prolonges-tu ton rêve rouge-cerise.
Ô !! Douleur, prends un peu de sommeil
Ton baiser brûle comme une peau au soleil
Brûlure que rien n’ effacera.
Ô !! Tout là bas, là bas en Bessarabie
Il y avait des hommes, une colonie
Dans les jardins d’ Acha-abag.
Ô !! Ma vieille blessure qui ne veut cicatriser
Entre deux lèvres mourantes laisse s’ échapper
Ce poème qui n’appartient qu’à nous.
Les dents serrées au théâtre sanglant
Mordent la poussière en la géhenne sombre.
Les matins de soleil chassent à peine les ombres
Comprenne qui pourra
Y a trop de douleurs en l’azur des dieux
Et l’ écho qui en sort, résonne toujours plus creux.
Et nos bras ouverts forment une croix
Pour tous ceux qui espèrent, prient et croient
Ô !! Ceux-là … qui sont en nos mémoires
Jamais, jamais ne prendrons congé de nous.
Nous conterons si bien, si fort leur grande histoire
Que le ciel en tremblera.
Ô !! Tout là bas, là bas en Bessarabie
Il y avait des hommes, une colonie
Dans les jardins d’ Acha-abag.
Dans les jardins d’ Acha-abag.
……………………………….En Bessarabie
® – Georges Roda-Gir
Cette force des mots nous crie si bien cette charnelle appartenance à cette terre! La bessarabie!
Un très beau texte!
Adrien.
La poésie doit demeurer un espace de liberté.Elle ne doit être contraint par aucune règle.La poésie est un chemin d’échos au mille sentiers de trébuches, d’ombres et de soleil. Il y pleut souvent des baisers cruels. Alors je vous laisse juge de celle-ci.