La ballade de la dérobade Laurelise Chalzib
Prologue : le chant du rossignol était insistant
Le prunier sauvage en fleurs aussi !
Je n’eus de cesse que cet instant demeure
L’instant de voir…..
Sur le chemin de jonquilles parsemé
Quelque résistance. Temps insaisissable
Temps pour comprendre
Mieux vaut un chemin de choix, qu’un chemin de croix
Dans ce vacillement
Je compris que ce qui se dérobait était imprévisible
L’impensable. Pas la contingence
Qui elle mue par le hasard pouvait
Faire que coïncident deux fréquences
Deux ondes ?
Le tellurisme du lieu remua et perpétua ce chant
Chants antérieurs, aux abords d’une terrasse.
Epilogue: Ce qui se dérobe, échappe
Est à portée d’oeil, non loin, proche
Et pourtant nul ne voit, nul n’entend
Parfois l’accès à cet impossible se fraie
Sentier de ronces, inhospitalier, solitaire
Mais aussi de lumière, d’harmoniques et d’équilibre
C’est le moment de conclure. …….
c’est très beau. merci
C’est un espace ténu et complexe . Le fait que notre incomplétude, nos inachevés sont parfois désarçonnants, voir dissonants. Alors je cherche la paix, la poésie, la réconciliation avec cette part qui échappe, qui dérape, dérive mais nous fait chercher, désirer….
J’ai aussi perdu une amie très chère et je pense que certains écrits parlent de cette lourde perte .
Bien à vous.
Merci Laurelise pour ce beau texte que l’on peut méditer longtemps. J’avoue que je l’ai lu et relu. Je ne saurai jamais ce que cette ouverture du temps vous a laissé entrevoir… mais je connais cette impression et je vous rejoins en ce no mans land. ????