JEUNES FEMMES SORCIÈRES DE L’AZUR
Le temps des circulations
épaissit le bruit
de l’éphémère
tandis que
le silence d’un rayon de soleil –
nous évitant –
rissole
sur l’arbre en fleurs
et appelle l’écume du vent
sur les lèvres calmes
de la rue
où
s’abreuvent en confidences
de jeunes femmes
sorcières de
l’azur
qui halète contre
les toits .
La sueur des revenus du travail
est avalée par l’inutile
vitesse
qui bouscule chair et nerfs
de la ville qui se penche vers
l’obscur ;
mais le mauve du ciel
se confond – un moment –
avec les fleurs
de l’arbre
solitaire .
Soudain le trille unique – strident et bref
du merle guetteur
annonce
le soir glacé qui cerne
les errants .
Les jeunes femmes partent,
elles ont soudé
leur bonheur
à l’espoir
d’un printemps précoce .
Elles abandonnent le havre au gel
et vont s’engouffrer
dans le métro
qui compte le temps
hors des espaces libres
de la ville…
L’instant chancelle,
il redansera dans la veille
frémissante de
lumières
C’est une belle peinture de l’atmosphere parisienne ou la nature ça et là revendique ses droits et oû certaines etourdies oublient parfois qu’elles sont pressées… j’aime beaucoup tous ces contrastres . Merci Alain