Le réglage de la longueur d’onde,
Sur le poste des différences,
Ne se fait pas en trente secondes,
Mais au curseur de la patience.
Et si le besoin prête l’oreille,
Qu’en est-il de l’indisponible ?
Il remue le vent et n’accueille,
Que le faisceau de l’accessible.
On n’a pas tous les mêmes repères,
Les mêmes limites, les mêmes frontières.
Longtemps après le point d’impact,
Parfois le rayon nous contacte,
Et ouvre un champ de la conscience,
Qui n’était pas encore pensé,
Mettant ainsi en évidence,
Les niveaux du jeu de l’abstrait.
Derrière des mots bien ajustés,
Parfois se glissent en contre-jour,
Les reflets des perles d’idées,
Le diaphane bleu de leurs contours.
L’esprit aborde si peu de choses,
Et la masse d’idées décompose,
La clarté qui parfois survient,
Et puis emprunte d’autres chemins.
Mais de ce qui fait nos racines,
Nos repères dans la multitude,
Ils se perdent parfois sous la bruine,
Tant ils sont dans l’incertitude.
Aucune équation ne ramène,
Leur précision qui se promène,
Dans la mouvance de l’onde vive,
Et l’exploration de ses rives,
Laisse parfois le voyageur,
Aussi perplexe que songeur.
Le jeu des miroirs en gigogne,
Quand il réfléchit m’impressionne.
“Je m’y prends juste trop tard pour participer au concours sur le thème de la différence, mais cela ne m’empêche pas de partager ce poème écrit le 22 mars 2015.
Merci pour cette belle idée de concours à l’organisateur, Alain, plume de poète.”
La photo est divinement bien choisie.
dommage que vous n’avez pas envoyé ce poème très philosophé