Je suis un caillou sous les tropiques
on me roule au nord on me roule au sud
mes jambes sont des nids de pus
ma tête est cousue de fausses notes
apprises sur les bancs de mes anciens maîtres
mon domaine est un gisement de merdes et de bavures
inspirées par les puces jaillies de l’ouest
je suis un camp de larmes et de cris
car ma terre désole ma terre
mon or nourrit mes puissants partenaires
et secoué est mon quotidien par de violents spasmes
ma terre a perdu sa vigueur et ses héros de valeur
et ma dignité sa valeur au rendez-vous des destins
Je suis un caillou sous les tropiques –
dehors ô caillou noir de cécité
à moi demain mon matin magnifique
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Ce caillou finira bien par rouler hors des épreuves de la vie pour s’installer vers un tas de cailloux du bonheur ! bonne journée Michel
Terre pillée qui pille…
Triste réalité de l’histoire…
L’Histoire d’histoires…
Des histoires de l’histoire…
Texte complexe, Michel.
Tant est dit. Tant n’est dit.
“dehors ô caillou noir de cécité”