Marcher dans le néant puis se réveiller dans l’impossible,
Appréhender son refuge, pleurer sur cette fausse idylle
Concentration diminuée par la lourdeur de la pensée,
Regard vide, tête perdue dans un présent inanimé.
Corps appauvrit, ma démarche divague dans le lointain,
J’ouvre les yeux la nuit, en attendant demain.
Dans ce calme enveloppant, j’ai arrêté le temps,
Je soupire d’aise, bercée par la musique de mon temps.
Le soleil a basculé dans le noir paisiblement
J’aurais tant aimé pouvoir en faire autant,
Je parle à ma plume serrée entre mes doigts,
Elle retranscrit mes joies et mon désarroi.
J’avance à grands pas vers une autre vie,
Laisser derrière moi les sources de mes dépits
Retrouver la sérénité, apaiser mon cerveau impulsif,
Glisser dans le sommeil dans un calme décisif.
Parler à sa plume est une excellente chose : c’est une thérapie contre la morosité et le spleen envahissant. De plus, l’avantage de la plume, c’est d’être à la fois, la confidente sûre et la conseillère exemplaire !
Merci, chère amie, pour ce partage intéressant et utile !
Merci pour ce partage Gyslaine !
J’aime beaucoup votre écriture simple qui laisse glisser les mots à la lecture avec de très bons clichés.
Bien à vous,
ALain