Je m’occupe du silence qui boude
Depuis que tu as dit que c’est fini
De ces heures si lourdes
Qui m’écrasent la nuit
Je m’occupe de ces sentiments déchirés
Que le temps ne peut pas coudre
De ces larmes révoltées
Qui sèment des poudres
Je m’occupe de ce vide oppressant
Qui creuse mon cœur chaque jour
De ces espoirs en sang
Qui n’entendra plus les tambours
Je m’occupe de ce chagrin qui colonise
Mes pensées rebelles
De cette fureur qui tranche la brise
Et les souvenirs qui s’amoncellent
Rire sans espérer c’est déjà un bon pas
À chacun son panier d’épreuve, faut lutter
Quand il n’y a rien, il reste son cœur qui bat
On ne sait où nous emmènent les années
Je m’occupe des lames de déception
Plantées dans mes entrailles
De ces entailles
Que laissent le divorce dans sa perversion
Je m’occupe de la tristesse qui m’assiège
Quand je vois un enfant avec son père
Du désespoir et ces revers
Pour ne pas tomber dans ses pièges
Je m’occupe de la société
Qui me juge pour ce que je n’ai pas
Des piques de mon passé
Qui dit : le mariage est une farce ici-bas
Je m’occupe du complot de la colère
Pour détruire ma jeunesse
Des sachets de tendresse
Qui disparaissent dans la mer
Rire sans espérer c’est déjà un bon pas
À chacun son panier d’épreuve, faut lutter
Quand il n’y a rien, il reste son cœur qui bat
On ne sait où nous emmènent les années
Oui oscar, les mots coulent dans vos veines et font une merveilleuse cascade. Quelle belle façon de dire sa tristesse face à l’absente. C’est beau, sans haine, et meme plein d’amour. Bravo !