J’ATTEND – Sandrine COUDERT

J’ ATTEND…

Le soleil s’est laissé glissé mollement,
Dans les plis de la mer
Il a fondu littéralement.
Et moi je t’attend comme un enfant, impatiemment .

J’espère que ce ne sera pas tous les soirs Comme ça.
T’attendre creuse l’espace entre mes bras et toi ,
Est ce que au moins tu me téléphoneras…

Mais je comprend ne t ‘inquiète pas,
Mon coeur au fond lui te ressent,
Je m’impatiente vois ça,
Je me languis de toi simplement,
Un besoin de toi lancinant s’installe
Qui peut vite devenir insupportable .

Toi tu ne te sens pas le droit de le ressentir,
Tu es mon héros au cœur géant,
Je sais que tu m ‘aimes d’autant ,
Mais toi tu ne peux me le dire,et pourtant…

Tu le vis toi aussi
Intensément que moi,
Ce n’est pas vraiment mentir,
C’est te contenir et te retenir de le dire.
Tu es mon héros ni peur ni froid aux yeux
Toi tu fais de ton mieux…

Seul le bourgeon attend comme moi le printemps, crois moi.

Seuls les enfants attendent les présents
Au pied du sapin pareillement,crois moi.

Seuls les étudiants sont concentrés sur le dénouement
Des résultats d’autant, crois moi.

Seules les étoiles guettent l’obscurité
Pour briller si intensément, crois moi.

Mais mon coeur lui attendre il ne sait pas.
Cette morsure de l’impatience crois moi,
Elle est fulgurante,
Au fond de son intérieur il creuse son attente.

Il essaye de retrouver ton image,
Il n’a d’autre choix et s’en contente,
La lame d’un couteau se plante,
Dans sa chair tendre crois moi,
C’est un supplice l’attente.

Il s’en contente tu vois,
Il n’a pas le choix,
Cette Souffrance flagrante,
Est une plaie insolente,
Et sa Douleur est piquante, crois moi.

Mais l’espérance est résistante,
Oui ça tu le sais déjà,
Je t’attendrai jusque-là.
Dussai je endurer mille tourments.

Et ce rêve de toi dans mes bras si présent,
Je le cristalliserai dans les éclats de ma mémoire ,
Histoire de te pouvoir revoir
Profondément…

Et malgré tout sans toi,
Je ne pleurerai pas ,
tu n’aimes pas ça ,
Ça te fait trop mal
J’en serai bien incapable.

Je ne me sentirai pas coupable,
De davantage te torturer,
Je serai très sage je te le promet tu vois
Mais toi ne m’oublie pas,
Tu sais je ne peux vivre sans toi.

160217
Sandrine Coudert
Tdr

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