Je suis encore troublée
En voyant l’empreinte laissée par mon corps
Au milieu de ce lit déserté
Où dans mes rêves, je me débats encore
Sous l’emprise de tes mains,
Sous la caresse de tes lèvres
Qui m’anoblissent puis me soulèvent
Eveillant le désir au creux de mes reins
Je te dessine du bout de mes doigts
Une à une, je sens tes veines gonfler
Et ta peau frissonner
Alors que s’éveille ta virilité.
J’aimerai tant que tu me laisses encore
Parcourir de mes lèvres chacune des zones de ton corps
Sentir tous tes muscles se raidir
Sous l’action et le plaisir
En voyant l’empreinte laissée par mon corps
Mon cœur se sert très fort
Car j’ai le manque de tes reins
Et la douceur de tes mains.
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En effet, très beau poème Gyslaine, qui nous conduit vers des sommets de sentiments et d’amour si bien dessinés.
Merci pour ce merveilleux partage !
Bien à vous,
Alain
Merci, chère amie, pour le partage de ce magnifique tableau poétique, rappelant Musset et George Sand, Aragon et Elsa, ou encore Lamartine et Julie …