Jacques Brel
Même s’il fait beau sur les Marquises,
Pour moi, elles sont une banquise
Qui, à jamais, gela mes larmes,
Le jour où tu rendis les armes.
Toi Jacques Brel, toi mon aîné
Toi qui m’as souvent amené
Avec Mathilde ou Madeleine
Dans tes refrains à perdre haleine.
Ici, tu vois, rien n’a changé.
La terre est toujours en danger
Et les singes de ta chanson
Hurlent toujours à l’unisson.
Maintenant l’amour essentiel
Est vendu par des logiciels.
Il est facile de se leurrer
Mais le plus dur reste à pleurer…
Je souhaite que, dans le ciel épais,
Un Dieu te donne enfin la paix
Mais je doute qu’il vienne à bout
D’un ange qui veut rester debout.
19/09/1988
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Très bel hommage à ce géant, merci
Philippe, c’est trop joliement écrit pour laisser un commentaire, il ne serait pas digne de ton poème et de Monsieur BREL.
Heureux de pouvoir te lire de nouveau .