hommage aux mineurs tués par le grisou – G Cambon

             C’est en Novembre

 

C’est en novembre qu’on pleure les morts.

Ce mois cruel à la lisière de l’hiver!

Ils étaient douze sans haine ni révolver

Douze à lutter sans illusion sur leur sort!

 

Quand l’aube dresse la potence en décor

ce sont leurs noms qu’on crie de colère.

Toute vie est perdu pour les prolétaires

le grisou! Et cet appel à ceux du dehors!

 

Douze amis, le plus jeune a trente ans

Petar, José, François, Lino, Jean, Robert

Sur le carreau, ils sont tous solidaires,

Le cœur à l’unisson comme des résistants!

 

Face aux veuves que le temps humilie

Ceux de la fosse ont vu l’ombre  de la folie!

 

©G Cambon

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