Comme un soleil couchant, – chrysalides sinistres,
Ô pensées dormantes, dansent tes noirs ténèbres, –
Je me glace de toi d’où rejaillit mon bistre,
Teint du zéphyr, -miroir de proses, – si funèbre.
Voilà douce folie qui me lie au vertige,
D’une danse macabre et prenne leur essor,
Qui vient d’un désastre, d’un terrible prodige,
Dans mes yeux de lacs noirs – mon cœur se pare d’or.
Il est de fortes pensées,
Qui nous relient,
Et se meuvent, – désolé, –
Dans notre lit !
Quand de mon corps jeté dans un coin si sinistre,
Une prison dorée, – Une autr’ cage fêlée, –
Négligé, si infâme et visqueux, dans mon bistre,
Je serai le témoin, d’outre-tombe il parait !
Oh ! Mon amour, mon chant, de l’aimable liqueur,
Oh ! Mon tendre poison qui coule dans mes veines,
Goûte encor au plaisir défendu de mon cœur,
Et que vienne le temps du printemps de nos peines.
Les plaisirs et les parfums,
En transe qui se mélangent,
Comme du pain, – son levain, –
Dans l’autre rive d’un ange !
Tout cela ne vaut pas toutes ces heures de toi,
Et mon âme remord qui charrie ton vertige,
Abandonne le songe et revient sous mon toit,
Renaitre, paraitre, à nouveau des vestiges !
Nous brûlerons, – Nous brillerons, – au firmament !
Abandonne en route tout notre désarroi,
De l’oubli du passé, plus rien d’amer nous ment ;
Quand l’harmonie figée d’outre-tombe est de toi !
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©Hubert-Tadéo Félizé- 2017
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joli texte, d’une profondeur extrême
merci
Oliver