Une porte fermée
Peut s’ouvrir.
Coupure puis couture
La cicatrisation dure
Une si longue absence
Trace d’effacement, d’effarement.
C’était sans forçage
Ni frayage, ni forage
La porte restait fermée
Echec de l’indécidable
Inconsistance du moment.
Du plus profond de l’oubli
Pour qu’une porte s’ouvre
Il faut la fermer!
Peut-être le silence
Vaste parure de l’absence
Voile instable, labile
S’enroulant, se cognant
Aura eu raison de la porte.
Porte secrète
Sans murmure ni pourquoi
Sourde au temps qui passe
Indifférente et lisse.
Du fond de l’oubli Laurelise Chalzib
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