Fièvre – Nadège Gorek

 

Tête qui tourne bancale
Peu à peu la fièvre s’installe 
Mes idées fondent en cavale
La sueur dans mon cou s’étale

Transpiration de la peau
À mesure que s’échappent mes maux
Plus de place pour l’hésitation 
La chaleur du sable comme exfoliation
Peau douce et moite au repos
Sans besoin d’expliquer avec des mots

Température du corps
Qui grimpe toujours et encore
Je me tourne les yeux brillants
Dans mon coeur chancelant
Les battements s’accélèrent 
Au gré des celsus de ma colère 
Qui fond dans l’atmosphère

Repos imposé d’une vaine guerre 
Que je vais remporter
Par delà les combats sanguinaires
La chute n’est qu’éphémère
Seul l’atterrissage compte pour triompher
Le temps peut se liquéfier 
L’horloge de Dali reste entière 
Peinture surréaliste 
Aux accents parfois tristes
Ne demeure que le génie 
D’une âme meurtrie
Qui jamais ne désespère

Couleurs travaillées au symbolisme 
De la conscience qui s’exprime 
Une femme se dessine à travers 
Des éclats de douloureux calvaires 
Un chat à la rétine verdoyante
Côtoie un toucan aux plumes chatoyantes
Tandis qu’au loin une ombre s’avance 
Vers son destin bercé de connivence
Par le souvenir de trois prétendants 
Qui patientent comme des enfants
Croyant que leurs faveurs 
Suffiront pour en récolter les fleurs

Mais rien n’y fait
La belle poursuit sa route
En plein délire mais 
Sans doute 
La lumière au loin est bien trop scintillante
Pour ne pas se sentir rassurée et pétillante

 

© 2017 – * Nadège Gorek *

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2 Commentaires
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Invité
2 novembre 2017 4 h 39 min

j’aime beaucoup votre écriture et ce que vous en dite (ça parle c’est sur)