Tête qui tourne bancale
Peu à peu la fièvre s’installe
Mes idées fondent en cavale
La sueur dans mon cou s’étale
Transpiration de la peau
À mesure que s’échappent mes maux
Plus de place pour l’hésitation
La chaleur du sable comme exfoliation
Peau douce et moite au repos
Sans besoin d’expliquer avec des mots
Température du corps
Qui grimpe toujours et encore
Je me tourne les yeux brillants
Dans mon coeur chancelant
Les battements s’accélèrent
Au gré des celsus de ma colère
Qui fond dans l’atmosphère
Repos imposé d’une vaine guerre
Que je vais remporter
Par delà les combats sanguinaires
La chute n’est qu’éphémère
Seul l’atterrissage compte pour triompher
Le temps peut se liquéfier
L’horloge de Dali reste entière
Peinture surréaliste
Aux accents parfois tristes
Ne demeure que le génie
D’une âme meurtrie
Qui jamais ne désespère
Couleurs travaillées au symbolisme
De la conscience qui s’exprime
Une femme se dessine à travers
Des éclats de douloureux calvaires
Un chat à la rétine verdoyante
Côtoie un toucan aux plumes chatoyantes
Tandis qu’au loin une ombre s’avance
Vers son destin bercé de connivence
Par le souvenir de trois prétendants
Qui patientent comme des enfants
Croyant que leurs faveurs
Suffiront pour en récolter les fleurs
Mais rien n’y fait
La belle poursuit sa route
En plein délire mais
Sans doute
La lumière au loin est bien trop scintillante
Pour ne pas se sentir rassurée et pétillante
© 2017 – * Nadège Gorek *
j’aime beaucoup votre écriture et ce que vous en dite (ça parle c’est sur)