Lorsque je rentre dans ma bulle, je déconnecte de la terre
Et mon envol, bien qu’éphémère, est attiré par la lumière
De ces nuages transparents, si mystérieux, si émouvants
Que tout mon être est transporté loin de ce monde des vivants
Là, je retrouve intimement dans l’ascension de mes pensées
Toute la joie de m’évader du quotidien, si désuet,
De cette vie si régulière, où je ne trouve rien à faire
Que de rêver d’un autre ailleurs, d’un artefact, d’une chimère
Je me dirige vers un monde, où tout est clair, où tout est beau
Où la musique imaginaire, ressemble à celle des oiseaux
Monter plus haut sans m’arrêter pour m’enivrer un court instant
De plénitude et de gaieté telle une bulle dans le vent
Je virevolte et papillonne et je respire le bonheur,
Vers la lumière qui scintille et qui efface toutes peurs
Voir ces lucioles qui m’attirent et qui me font bien des clins d’œil
Qu’aucun humain sur cette terre ne peut me faire un tel accueil
Dans cet instant, que puis-je y faire ? je suis dans un état second
A faire le tour de la terre, à ressembler à un neutron
Dans ce ciel bleu, un ciel si pur, que je franchis sans bien comprendre
Cette vision de l’infini qui s’offre à moi sans s’y méprendre
Voler plus haut, vers quelle étoile ? Arriverai-je un de ces jours
Dans cet espace si profond qui engloutit tout ce qu’il voit ?
A parvenir entre les mondes que m’a-t-on dit on ne voit pas ?
Comme la mer à ses limites, l’espace-temps lui n’en a pas…
Pourrais-je un jour vous confier que le bonheur est dans le cœur
De ceux qui rêvent comme moi, en parallèle avec son temps,
De découvrir par la pensée, philosophiquement parlant, que
Notre esprit peut voyager vers d’autres lieux si envoûtants
C’est mon credo, c’est ma prière, mon doux secret auquel je crois
Pour être bien avec mon âme que je malmène tant de fois.
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©Laure Fayarde – 02/09/2018