Être ou ne pas être, Je pense, donc je suis, logique. Je ne sais même pas si je suis et si j’étais, qui serais-je… Serais-je la même, si j’étais sans toi ? Suis-je, ce que je suis, ou ce que tu penses que je suis ? Je suis celle que vous voyez et je suis celle que je suis. Cela fait beaucoup pour une personne qui ne sait même pas si elle est.. Qui je suis, se défini et change au fil du temps. Ce qui veux dire, que si je n’ai pas le temps, je ne suis personne ? Alors prenons le temps pour être un peu plus. Je dirais même mieux, prenons plus de temps, j’ai envie d’être quelqu’un de bien. Donc, imaginons un instant que je suis, peut importe qui je suis, sinon on est mal parti… imaginons que je puisse penser. Supposons : Mes neurones sont en abondances. Pensées toutes faites me direz vous ! OK, Imaginons autre chose. Supposons : je pense que tes neurones sont en voies de disparition. Mauvaises pensées. Le pire est-il les mauvaises pensées ou les pensées toutes faites ? L’important est d’être je pense. | Maintenant, imaginons que j’ai une âme au bout de mes pensées. Qu’est-ce qui va définir mon âme ? mes pensées que je vais oser dire ? Essayons donc. Supposons : Je vais te pervertir dans mes actes belliqueux, je vais te forcer à faire ce que je veux. Est-ce, une âme perverse ? Des pensées belliqueuses ? Je ne sais plus… Alors si je ne sais plus, suis je encore ? Soufflons un instant… Je pense, donc je suis, j’ai une âme, ais-je du caractère ? Nous allons voir. Supposons : Viens donc, on va allé persécuter le vieux d’à coté et si tu es sage, si tu fais ce que je veux, je t’emmènerais à Katmandou voir mon 7èmr ciel, de toute façon tu feras ce que je veux !.. Sont-ce des mauvaises pensées, est ce mon âme pervertie qui s’exile, est ce mon caractère qui est trop fort, ou une bonne pensée avec une âme qui pervertit jusqu’à mon caractère, ou mon caractère qui pervertit mon âme.. … Ou une suffisance de moi. Donc la question n’est pas qui je suis en fin de compte, mais comment je suis. Maintenant je sais que je suis. Le plus dur n’est pas de savoir ce que je suis, mais qui je suis. Je vous explique ? Donc prenez deux aspirines et revenez demain si je suis toujours là, je vous expliquerais qui je suis enfin, si vous êtes présent et peu importe qui.. ©Anne Cailloux |
Je connais une technicienne de surface (vocable INSEE!) qui avait résolu le problème en disant à qui voulait l’entendre : “J’éponge donc j’essuie”… Mais j’ai bien aimé votre labyrinthe quand même, chère Anne ! Amitiés.
Comme le dit Christian, la tête nous tourne ! Puisque vous nous avertissez, je reviendrai demain. En attendant, Anne, merci pour ce texte qu’il fallait écrire !
superbe dérision de soi-mêm
merci
Votre texte donne le tournis… mais surtout à réfléchir. Un tour de force verbal. Bravo et merci pour ce partage…