…
Et de l’histoire rien vraiment n’apprend-on
N‘apprend-on de l’histoire mais vraiment rien
Si des faits de l’histoire qui se répète
On n’apprend absolument en effet
Résolûment elle se répétera
Ce sera pour de bon et rien de bon
Et ce ne sera en rien pour le bien
Le changement que je veux voir s’opère
Et ne s’opère que si je le veux bien
Rien de tout cela n’est vraiment sorcier
… Est-ce le féticheur qui lui m’ensorcelle
Ou sont-ce les choix de ma volonté
De l’histoire si je le veux j’apprendrai
Et verrai des changements s’opérer
…D’abord certes en moi puis autour de moi
Ode est sa vie n’est-elle Ode sa vie
Que sa volonté donc ne l’ensorcelle
Ode sa vie n’est-elle Ode est sa vie
🪶
@Lucienne Maville-Anku, 13/07/21, 09 :10
"C'est en écrivant que j'apprends à écrire."
Je suis originaire de la Martinique, une des charmantes petites iles de la Caraïbe, et vis au Royaume-Uni.
J'écris depuis de nombreuses années, et ce sont les autres, dans un premier temps, qui par leurs nombreux encouragements et appréciations a la lecture de mes textes m'ont aidée à prendre conscience que j'avais des talents à valoriser.
Ce désir d'écrire et de mieux écrire qui niche en moi depuis l'âge de 15 ans n'a jamais cessé d'aller croissant. Aussi, j’expérimente que c'est le fer qui aiguise le fer, et que plus j'écris, plus je désire écrire, et apprends de la sorte à écrire en autodidacte, par le soupir, par le désir, comme un feu qui s'attise.
La Poésie elle-même m'enseigne, j'apprends d'elle et découvre plus de sa beauté et sa diversité en lisant et en appréciant ce que d'autres écrivent et expriment, notamment sur cette plateforme, terrain de partage et d'expérimentations où foisonnent tant de talents qui m'émerveillent. C'est une vraie galerie d'arts uniques.
J'écris et développe cet art d'écrire en cultivant ma relation avec la Poésie, 'bon pédagogue’ qui m'instruit et m'éduque, et l'écriture elle-même qui comporte aussi des vertus thérapeutiques contribue à mon développement personnel. Cependant, j'ai souvent désiré participer à des programmes de formation pour parfaire mes talents et la stylistique.
J'ai compilé déjà plusieurs recueils de textes poétiques que je souhaite "dé-confiner" pour les mettre à profit, partant du principe que ce que l'on partage, on le gagne, et ce que l'on garde, l'épargnant à l'excès, on le perd.
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L’Histoire peut beaucoup nous apprendre, l’Histoire peut aussi nous illusionner, mais grâce à l’Histoire on peut améliorer le paysage vital. Merci Lucienne Maville pour ce partage poétique.
“Ode sa vie n’est-elle” aurait dû être le titre de mon texte…mais quand on écrit et surtout quand on part un peu de rien…on ne sait toujours où la plume nous va nous conduire…
L’acrostiche “ensorceler” s’est en fait profilé tout seul en quelque sorte, et m’
a été utile… alors l’ai-je inclus dans le titre en espérant qu’il lui sera attribué un sens bien plus élargi que son sens éthymologiquement occulte tout en ne perdant pas de vue l’intensité de sa portée…(enficeler, s’enficeler, se lier’ s’attacher, s’aliéner, s’enfermer, s’emprisonner, se restreindre, se limiter, autant de sens que je lui attribue personnellement dans mon texte… liste non-exhaustive…)
🪶
“Ode est sa vie n’est-elle Ode sa vie
Que sa volonté donc ne l’ensorcelle”
L’idée de ces vers étant aussi celle de “la prophétie auto-réalisatrice….”
Voilà j’espère avoir levé un petit coin de voile sur mon écrit. Merci de me lire. Lucienne.
Ode à la vie
Quand la vie nous fuit
Par la maladie
Par les incendies
… Dévore le feu..
Par les ouragans
…. Quand souffle fort le vent…
Les crimes des déments
….. Attentats de Nice…
La graine qui ne germe
L’homme que l’on enferme
Pour ses idées neuves
Sous les coups qui pleuvent.