Nés du même nid, nourris du même sein
Par sa seule voix de fables et comptines bercés
Assoupis tels des chatons, les uns contre les autres lovés
Dans la tiédeur des nuits, dans la tendresse des jours
Elle les revoit, encore enfants, encore innocents.
Regards rageurs, dos tournés, paroles blessantes
Nourrie de rancœurs et malentendus,
des raisons longue est la cohorte
Qui au fil des jours de l’amour à la haine les a entraînés
Ses petits, ses enfants… frères et sœurs à jamais ennemis.
Impuissance d’une mère pétrifiée de désolation
Tourment de son cœur déchiré
Chagrin.
Tous droits réservés©Naëlle Markham
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Oisillons innocents, parents attentionnés et pourtant ils se poussent dans le nid étroit pour faire tomber leurs sœurs ou leurs frères… Cruelle est la vie, parfois.