Petite perle, petit joyau
Emporté par tous les défauts
D’un monde cruel bourré de complots
D’adultes se battant comme des taureaux
Cherchant à partager la terre comme un gâteau
En piétinant tous les droits émis par l’UNESCO
Et c’est toi Enfance qui paie tous les pots
On a beau discouru par ci par là sous tous les drapeaux
Clamant légitimement tes droits si haut
Petite enfance, sans défense ni gérance
Perdue entre la violence et la maltraitance
Vois-tu comment les grands s’approprient la révérence ?
Et se dissimulent sous toutes les apparences
Tantôt comme des seigneurs, tantôt comme une providence
Mais où donc puisent-ils toute cette puissance
Qui jaillit d’un cœur mort sans résipiscence ?
Crois-tu à cet amalgame, à cette ambivalence ?…
A cette fourberie incessante réclamant la prépondérance
Ö toi petit homme de demain à qui feras-tu confiance ?
Qui te consolera et guérira ta souffrance ?
Qui prendra soin de toi et de ta convalescence ?
Crois-tu qu’un jour le soleil se lèvera criant fort ton innocence
Dans un monde où le règne porte sur la folie et l’insolence
Toi avec ton petit corps chétif et ta jugeote de héros
Tu pourras faire bouger les choses et te lancer au galop
Contre toute malédiction et remettre tout à flot
Cette entreprise humanitaire gérée par des saligauds
Qui pour leur intérêt te tournent le dos
Même au plus vulnérable qu’il soit laid ou beau
Soulève ta voix très haut et éclaircis tes pensées a giorno
Peut être vivra-t-on le jour où la clémence brisera la loi des sots
Alors là petite enfance de mes rêves t’auras ton dernier mot.