En regardant l’océan – Alain Salvador

Assis en haut de cette dune

Mon esprit divague, et je songe

En regardant l’écume des vagues

À ma plus profonde infortune.

Oui, je devrais passer l’éponge,

Percer l’abcès d’un coup de dague.

Facile à dire en cet instant,

Mais la nuit qui tombe me rapproche

D’un jour nouveau pareil aux autres.

Je n’ai pas l’étoffe d’un géant,

Tout comme les vagues érodent la roche,

Mes rêves comme des patenôtres

Me perdent dans ma solitude.

Prisonnier d’une cellule ouverte,

J’aimerais pouvoir m’évader,

Survoler à haute altitude

Des atolls aux îles désertes,

L’Himalaya, des lacs gelés.

Tous les déserts immaculés,

Qu’ils soient de sable ou bien de glace,

Les grandes steppes incultivables,

Les forêts encore préservées.

Là où je ne trouverais traces

D’une rupture  irréparable.

 

Assis en haut de cette dune,

Mon esprit s’embrouille et il plonge

Tout au creux du plus gros rouleau.

Ce sera une nuit sans Lune

Aussi noire que tous tes mensonges,

Qui m’ont laissé sur le carreau.

Si je pouvais un jour surfer

Sur ma vie, sûr et conquérant

Comme le font certains sur les vagues,

Je pourrais tout recommencer

Avec un être différent,

Et émerger de ce goulag.

 

A.S.

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Alain Salvador

Alain Salvador (387)

Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.

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Colette Guinard
Membre
4 janvier 2021 10 h 43 min

l’ espoir est au bout du chemin à celui qui veut l’emprunter