composition pour l’atelier avec l’image A
C’est en longeant cette barrière
Que ta main a saisi mon bras
J’étais encore une écolière
Toi, brillant lycéen déjà
Au dessus de la palissade
Mon cartable par toi lancé
Fut le motif de l’ escalade
C’est là que tout a commencé
Tu me fis sauter la barrière
Et ma robe se déchira
Une flamme particulière
Dans tes prunelles s’alluma
Et la douceur de ton sourire
Fit fondre mon âme et mon cœur
Tu t’agitais dans un délire
De mots, de gestes, de couleurs
Cueillant des fleurs et des feuillages
Transformés en vert matelas
Tes yeux m’adressaient un message :
« N’aies pas peur et viens t’asseoir là »
Sur la verdeur de cette couche
Contre toi, tremblante d’émoi ,
Tu m’offris le chaud de ta bouche,
Plus rien n’existait à part toi !
Toi que j’aimais depuis l’enfance
Dans la tendre complicité
De nos années de connivence
Sans la moindre rivalité
C’est derrière la palissade
Que notre amour s’est éveillé
Je le lisais sur ton visage
Ce sentiment émerveillé !
Nous sommes pourtant restés sages
Premier échange de douceur
L’ amour nous montrait le passage
Le chemin bleu vers le bonheur
Dans nos cœurs ni le temps ni l’âge
N’ont fait vaciller cet amour
Il résiste à tous les orages
Il dit « toujours » dans son discours
C’était de tes yeux la promesse
Ce jour là dans tous nos baisers
Serment confirmé de tendresse
Dans nos rêves réalisés
Martyne Dubau le 2 janvier 2022
Il y a ainsi des souvenirs qu’on ne peut oublier ou qu’on ne veut pas oublier tant ils sont doux à revivre !!! Et là, ils sont si joliment versifiés qu’il aurait été domage que tu ne nous les fasses pas partager !!! Merci.
On peut détourner la chanson de Brassens: Il est le dernier que l’on oubliera, le premier amour qu’on a pris dans ses bras…..
le sixième visiteur ne sera pas silencieux
Une première embrassade
Derrière la palissade
Là où tout a commencé
Là où un amour est né
Tu nous as décrit là de bien belles images du passé
merci aux cinq visiteurs silencieux