Comme un air non feint de nouveau m’étreint
Sous le traversin je ne rejoins plus ta main
Au rythme de débats qui ont perdu l’éclat
Et deviennent combats pour nous mener bien bas
Deux corps à corps sans accord qui se dressent encore
Pour défier le sort d’une fin qu’on sent éclore
Prostrés dans des “pourquoi” qui ne forment qu’une croix
D’un lit trop étroit qui ne cueille plus nos joies
Au soir de courts bonsoirs tout barbouillés de noir
Qui cultivent l’espoir de prolonger l’histoire
Pourtant c’est en chantant qu’arrive le printemps
Porteur d’une lueur bravant le mauvais temps
Défiant l’échéance couvert d’une nouvelle chance
D’une alternance ou d’autres espérances
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C’est beau, c’est concis… mort et renaissance de l’amour. Bravo Martine