Dis lui que la banlieue ne fait pas que des escrocs.
Alors toi qui passes, écoute-moi.
Ils ont des rêves prisonniers dans du béton
Et le mitard pour ciel de vie.
Unie dans la misère, la violence urbaine
S’est penchée sur leurs berceaux, un soir ,
Entre les cités et les rodéos de voitures.
Leurs regards de haine leur permettent de s’affirmer
Et de vivre dans les yeux des autres,
Ils n’ont que cela pour exister, sinon, l’anarchie.
Quelques arnaques de ci delà, avec le bedo à la bouche,
Ils prennent le RER dans un spleen,
D’enfer et contre tous.
Un pour tous, et tous dans le même sac.
Ne pas vivre avec le seum à longueur de journée
Est un combat à gagner tous les jours,
Contre le regard de la société, contre toi, contre moi.
Mais pour pécho les meufs, leurs regards,
Sont les mêmes que les riches de Neuilly,
Avec un langage où poussent des fleurs de rage.
Aujourd’hui, les graffitis sont devenus des œuvres d’art,
Les rappeurs maîtrisent la langue de Molière à la perfection,
Et les bourgeois s’accoquinent avec ces vilains garçons.
La société est souvent responsable de ses propres maux.
Ils ne sont condamnés à l’échec que, s’ils sont MATES…
Pourtant, en tant que femme, vous ne serez en sécurité,
Qu’en rentrant dans votre cité, dans leurs ghettos….
Dans le vice, le pire, n’est pas les épines,
Mais les roses qui sont au dessus.
À méditer.
Très touchant !
Merci pour ce Voyage.
Bonne journée.
Baloka
Merci Anne beau et touchant poème.
Mes amitiés
Fattoum.
Texte fort !
À méditer, assurément.
Amitiés
Chantal