Quand le soleil
De son manteau du soir
S’habillera,
Le temple d’Apollon
Me fera au loin
Guetter
L’ombre de vos pensées.
Je pris, que pour moi
Elles se délectent
Pour que je puisse
Avec concupiscence
Et dans l’ivresse,
Rendre les armes.
Je vous offre ce vers
Sur la pointe d’un pied,
Et s’il faut abjurer toutes divinités
Pour avoir vos quatrains immortels,
Par la foudre de Dieu,
Tous autres idoles que vous,
Je désavoue sans trouble.
Devant vous, désarmée je suis,
Car vos désirs, naissent en lois.
Vous m’apostrophez et de vos mots, je me vêts,
Sans repentir mes ébauches de convoitises
Que je signe à genoux.
Et si pour moi, de vos abécédaires, nul ne sont,
Vers l’océan, je marcherai
M’enquérir des reliques, non écrites,
Des mots gommés
Que vous n’avez pas dit.
De ces mots d’amour bleus écumes
Aux Dieux j’offrirais
Dans un espoir chimérique
Aux couleurs
De vos cieux.
©2107/08 Anne Cailloux
Très beau, vraiment !
Merci Anne pour ce moment de plaisir
Amitiés
Chantal
somptueux ! Un talent ailé ! si, si, et le relire est un plaisir Anne
Merci pour ce moment…. d’un autre Temps !
Bonne soirée
oliver