Le Soleil se couche à l’horizon d’un fleuve insouciant, cours d’eau royal anarchique et insolent.
Force tranquille en cette fin de journée d’hiver, remis d’un étiage d’été si bas que j’ ai crû le voir mourir, je voyage au fil de ton courant, ma Loire, à travers les plaines de ton val jusqu’à l’océan libérateur de tes eaux.
Des eaux qui peuvent être dévastatrices lorsqu’une crue printanière et soudaine vient inonder tes berges et les remodeler.
Je suis comme toi, ma vie coule et je ne puis en remonter le cours , alors je regarde en aval, aveugle sur ce que seront mes lendemains. Quel sera mon océan? Qu’y-a-t ‘il pour moi derrière cet horizon qui s’illumine de mille couleurs en ce magnifique crépuscule… J’ai bien un espoir mais je n’ose encore y croire.
Un héron traverse le ciel, je voudrais ce soir ne plus me poser de questions et laisser de côté mes émotions. Demain il fera jour.
A.S.
Je suis dans ma période prose, je reviendrai dans les vers
Merci Pierre
Même si je préfère ces textes traités en vers, voilà une propose bien agréable à lire ! Bravo.
N’est en effet son crépuscule toujours sombre.
Il faut regarder à l’horison…qui s’illumine de tant de belles couleurs pas toujours visibles à l’œil nu. Nous les fait voir l’œil de l’espoir.
🪶 Beau texte en prose.
Bonne journée à toi Alain. Lucienne 🌈
une prose tout en couleurs reposantes
je repasserai demain