Cours ô mon âme
Vers le sanctuaire des fidèles lueurs
Cours le long des saisons de gésines
Arracher l’air frais aux cruels abîmes
Et va ventiler cet air aux vallées qui gémissent
Les pieds gaillardement plantés au tréfonds des ténèbres
Allumer l’explosion des destins en liesse
Dans les prés tenant la destinée
Sur des girons atteints de rhumatisme
Ô mon âme
Tourne le dos
Aux messies saccageant la lumière
Et retrouve le beau chemin
Qui mène aux sources vives
Où la vie relève la tête
Ndoungué 1985
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Mon cher ami, j’ai la curieuse impression que d’ici peu vous seriez mon expert dans l’analyse et la mise exergue de mes poèmes ! Comme mon cœur serait inondé d’allégresse ! On peut écrire ce que l’on veut, mais on ne peut être humain et se dire heureux dans un univers où la tartuferie se joue du bonheur des autres ! Mille mercis et mille bouquets de fleurs poétiques pour saluer notre communion d’idées !
“Les tartuffes, de nos jours, poussent sur nos terres
Laissant derrière eux, celui de Molière”.
Voilà ce que j’ai écrit dans l’un de mes poèmes, intitulé “Tartufferies”. C’est pour te dire que je partage ton point de vue, s’agissant des faux dévots. Merci, cher ami !