Cours ô mon âme – Michel Leutcha

Cours ô mon âme

Vers le sanctuaire des fidèles lueurs

Cours le long des saisons de gésines

Arracher l’air frais aux cruels abîmes

Et va ventiler cet air aux vallées qui gémissent

Les pieds gaillardement plantés au tréfonds des ténèbres

Allumer l’explosion des destins en liesse

Dans les prés  tenant la destinée

Sur des girons atteints de rhumatisme

Ô mon âme

Tourne le dos

Aux messies saccageant la lumière

Et retrouve le beau chemin

Qui mène aux sources vives

Où la vie relève la tête

 

Ndoungué 1985

 

 

 

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Michel Leutcha
Invité
5 octobre 2016 13 h 20 min

Mon cher ami, j’ai la curieuse impression que d’ici peu vous seriez mon expert dans l’analyse et la mise exergue de mes poèmes ! Comme mon cœur serait inondé d’allégresse ! On peut écrire ce que l’on veut, mais on ne peut être humain et se dire heureux dans un univers où la tartuferie se joue du bonheur des autres ! Mille mercis et mille bouquets de fleurs poétiques pour saluer notre communion d’idées !

Brahim Boumedien
Membre
4 octobre 2016 22 h 05 min

“Les tartuffes, de nos jours, poussent sur nos terres
Laissant derrière eux, celui de Molière”.
Voilà ce que j’ai écrit dans l’un de mes poèmes, intitulé “Tartufferies”. C’est pour te dire que je partage ton point de vue, s’agissant des faux dévots. Merci, cher ami !