Sous une esquille de saphir, le ciel se fait aquarelle l’horizon devient toile de peintre bleu ciel, magenta, gris orage, corail, saumon les pastels se dessinent au creux de nos cieux les rieuses laissent des plumes sur le champ de mer nous offrant fortune pour susciter ode future
Les rochers se dressent sur la pointe des pieds pour contempler l’océan les cottages deviennent pupilles Les souvenirs se lovent au fond des coquillages
| il se crée des désirs en partances pour la mer d’Iroise plus loin se dessine des cœurs éphémères les regards se font insistants et deviennent effrontés les voiles du bateau se dressent leurs formes éthérées nous enveloppent comme une capeline d’automne l’océan nous offre un regard aigue-marine Les alizés jettent l’écume par dessus bord habillant les rochers de broderie faisant valser le vent autours des mats
En ce jour, le soleil du crépuscule nous offre une cité d’or… Vos senteurs pénètrent mon âme apaisant mes limbes Que vos bruits me sont chers tendre océan…
La fenêtre ouverte au coin de rue m’offre vue sur la grève je dessine un crépuscule aux couleurs iodées devant des volets de bois flottés. Au loin, une cornemuse sonne le départ d’un cargo aux couleurs fantômes
Il est temps de prendre la plume comme d’autres prennent la mer. Si vous me cherchez je serais à l’ouest. . ©Anne Cailloux |
Que c’est joli Anne et tellement poétique. J’ai pris la mer, votre mer, avec tant de plaisir, merci !
Bravo Anne quelle belle inspiration !
Mes amitiés
Bises.
Fattoum
Merci Laure pour ce si beau commentaire.
Anne
Il n’y a qu’un poète qui puisse nous décrire ce superbe tableau… bravo !
Voilà des blues où on aimerait à plonger sa plume aussi bien que vous. Un superbe élan poétique…
très beau texte poétique. j’ai adoré
j’ai glissé en le monde de souvenirs
Merci
Ol