Corpus
Le soir venu
Je le mets à nu
Tu l’observes d’abord,
Des yeux tu le dévores…
Devant Toi, offert, étendu
Il te veut, rien de plus
Posant ta main sur ce corps
Tu le fais vibrer sans effort
Territoire de tes envies
Tu le parcoures à l’infini
Paysage de convoitise
Tu en profites à ta guise
Tes doigts dessinent sur lui
Des sentiers pour nos folies
Tu le respires profondément, Il réagit
Le humer ainsi lui redonne vie
Ta bouche fait fondre la banquise
Et éclore la fleur exquise
Le sentant vaciller, lâcher prise
Tu donnes l’assaut par surprise
Entres eux tu crées l’osmose
Ca y est c’est l’overdose
Au milieu de l’espace et du temps
Ils redeviennent poussière et néant
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©Stéphanie Bisson
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