Que la terre gronde
Que le firmament saigne
Jamais il ne faut méjuger
Qu’un tesson de haine
Si atomique soit il
Peut nous bouffer
Notre univers
Déjà agonisé
Reluquer aux contours
De votre vous
Tous ces maux crevant
De vous trouer la pensée
Exposez-leur votre sourire
Qui en revanche
Les exterminera
Agrippez-vous
à votre bravoure
Comme un bateau
Au quai
Mirez rigoureusement
L’invisible
Dessinez vous-même
Sur la toile de votre âme
Votre futur
Aussi nuancé
Soit il
Un futur que vous aurez
À laquer
De votre sang
Et exhiber au nez
De l’enfer
Au point de lui perforer…
Un futur futur
Un futur que le destin
Ne conjugera qu’au futur…
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