Confidences
Lorsque la solitude impose sa présence
Au milieu de la foule ou du silence épais,
Je me tourne vers toi pour rechercher la paix
De déverser mon cœur et tout ce que je pense.
Je te conte ma vie en pleine confidence,
Te présente mon âme et mes humbles respects,
Confesse bien souvent comme je me trompais,
Un dialogue sourd proche de la démence.
Car tu n’es jamais là pour écouter mes cris
Étouffés par la mort des lettres que j’écris
Aujourd’hui dans ma tête et vides d’espérance.
Je ne peux comme toi pour un peu m’apaiser
Éviter de sentir et même de penser
Afin de recevoir l’absence de souffrance.
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Un beau sonnet très émouvant
Merci, cher ami, pour ce généreux partage évocateur de situation que beaucoup d’entre nous ont connue. L’écoute attentive est souvent plus salvatrice, réparatrice et bienfaisante qu’une logorrhée asphyxiante.
Un cri de vie qui se cache sous un merveilleux sonnet ! Merci nouvel ami poète pour cette sincérité .
Je pense à Aragon :
“Je me sens pareil au premier lourdeau
Qu’encore émerveille le chant des oiseaux
Les gens de la sorte il en est beaucoup
Savent ils qu’ils portent une pierre au cou”
À vous lire tout au Long de l’année …
Merci pour ces belles confidences Pierre de Coeur et très jolie introduction, nous avons hâte de découvrir vos autres textes poétiques.
Bien à vous,
Alain