Mon intemporelle
Amitié pour elle,
Naquit et s’est nourrie
Depuis sa maladie.
Début d’après-midi,
Dès ma journée finie,
Avant de regagner
Mon “domaine privé”,
Je faisais un arrêt
De deux heures à peu près,
Et nous bavardions
Toutes deux au salon.
J‘ai forcé sa porte,
Je le sais, qu’importe,
De cette volonté,
Son amitié est née.
Si parfois, le hasard
Me mettait en retard,
Elle disait déçue :
“Je vous ai attendue”
Alors nous reprenions
Toutes conversations,
Et s’enchaînaient les jours,
Quel que soit leur parcours …
Le fil était tendu
Même semblant ténu,
Tout par-delà les terres,
Tout par-delà les mers,
Il est là résistant,
Un défi pour le temps,
Même le silence
N’a de conséquences.
Un jour difficile,
D’une écoute j’eus besoin,
Moi, c’était facile,
Toujours à ses soins.
J‘ai risqué des appels,
De tristes messages,
Jamais aucun rappel,
Elle ne dit courage !
Moi, j’étais son amie,
Qu’étais-je pour elle ?
Je ne la définis,
Jamais de nouvelles …
©Simone Gibert
C’est très émouvant.
Merci Simone beau et touchant partage la vie nous apprend beaucoup et on positive le négatif
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.
être trompé dans ses sentiments, surtout s’ils sont profonds, est une plaie qui ne se referme jamais. Merci d’en témoigner mieux que nous le ferions nous -mêmes peut-être alors que nul ne se dire n’avoir pas connu pareille mésaventure. Merci d’être aussi simple et sincère Simone… cela donne une force et puissance à votre poésie.
Difficile, Un mal de s’être trompé d’avoir cru ! le plus dur c’est de ne pas savoir.
Souvent j’ai donné en amitié, et sans retour ou retour trompeur, mais peu importe, l’important, je le sais.
Bel écrit qui reste en suspend..
Anne