Le virus Corona a coûté la vie aux personnes que nous aimons qui nous ont attendus mais l’expatriation nous a empêchés et nous ne sommes pas venus le dernier adieu.
Avant mon voyage soudain, ma bien-aimée.
M’a demandé la montre signée qu’elle aimait,
Et aussi ma sœur gâtée qui est à la page,
De lui apporter son cadeau de mariage.
Bonbons au cola et marques de chocolat.
C’était la demande de mon amie d’enfance.
Ma chère professeure distinguée : Claira !
Voulait lire « L’amour aux temps du choléra ».
Mais les avions dorment encore dans le vent.
Rien ne reviendra à ce qu’il était avant
Dans mon sac, un temps précieux et un écrin,
Du miel de souvenirs et des idées sans fin.
Désolé, sur mon dos cambré, il n’y a rien.
Les jours m’ont épuisé, tout comme le destin.
Des mots épars ont échappé au temps perdu.
L’or s’est fané et le chocolat a fondu.
Un bouquet de quatre fleurs n’est plus parfumé.
Les portes de belles rencontres sont fermées.
Des maisons en étaient pleines, devenues vides.
Et des corps gisant dans des tombes de Covid.
Saber, c’est splendide, bravo
Saber, texte magnifique qui relate bien les jours tragiques que nous avons vécu dernièrement ! espérons des meilleurs jours à venir ! bon samedi !Colette
Juste superbe, merci
Beau texte plein d’émotion.