Quand ma vierge main touche ce livre
Si lourd et emprunté, l’apaisement
Me rend fou et si léger, lentement
Enivré, je me fous d’en être ivre.
Les pages s’entre-ouvrent, les mots s’échappent.
Ce mélange d’encre et de vieux papier
Dans la pièce se forme une nappe
Exquise, comme les lacs en été.
Dans toute la démesure ces mots
Atteignaient divinement mes naseaux
Ils me tiendront chaud pour cette nuit.
Assouvi par la douceur des lettres
Chaque syllabe emplie de rêverie
Claquent, une parfaite imagerie.
Aldrick LM.
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