De fil en aiguille, de vie de châteaux, en châteaux en Espagne, du coq- à- l’âne, du va-et-vient, de çà et là, avec des trucs et des machins, fait de bric et de broc, si ce n’est à défaut d’un bric-à-brac et pour qui faute de comment, sans quoi ni pourquoi, et vice versa, le tout compris, mais sans rien comprendre, sinon parfois une bribe !
Capitaine égo, ne vois-tu rien venir, capitaine naviguant au grand large, sur la mer de la réalité, sinon d’un vague horizon fait de vaguelettes d’immanentes fluctuations, et d’un ciel de transcendance continue, confluence confondante mon capitaine.
Vraiment ne vois-tu pas, ci-dessous le gouffre de l’illusion et ci-dessus la montagne du déni, ci-contre les trois collines phobie, lubie, manie avec leurs cascades , ignorance, superstition, préjuger, tabou, le grand lac vain bavardage toujours couvert d’une épaisse brune médisance, et ci-devant la vallée des passions et des désirs avec en son milieux le grand fleuve des oublis charriant des fragments de non-dit, d’acte manqué, des parcelles de passion inassouvie, de désir frustré, de fantasme inavouable, de passion inavoué.
L’existence d’un réel évanescent , capitaine égo, encourage ton équipage, intuition, sensation, émotion, imagination, notion, conception, abstraction, généralisation, illumination, révélation, encourage l’équipage encore et encore et tient bon le cap des remises en questions !.
Le genre je possède un château ou le château me possède ?, le passée est souvenir, le futur est projection et ne sont plus ou pas encore, quant au présent, l’instant ici et maintenant, singularité d’un indicible, vacuité d’un phénomène, l’illusion de Maya, le voile d’Isis, la caverne de Platon, l’homme ciller,
quelle est la véritable nature des choses, mon capitaine.
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La véritable nature des choses est dans le grain qui a fait naître .