Sur les bords de l’étang
Sur le bord feuille d’un étang
Une mouche virevoltant
Se posa pour sucer goulûment
Un nectar gluant
Ceci sous l’œil d’un lézard et d’un poisson
Il me suffirait d’un bon se dit le poisson
Quant au lézard il en eut l’eau à la bouche
Quel encas une si belle mouche
Trop absorbés ils ne virent pas le héron
Qui les observait de son œil rond
Et lorsque le lézard la mouche goba
Le héron le poisson avala
Le lézard au soleil se prélasse
Pour que son repas digérasse
Mais pour le héron un lézard quelle aubaine
Et l’attrapant le mit dans sa bedaine
Le lézard tombant sur le poisson
Eut une exclamation de stupéfaction
Ouvrit la bouche
Et lâcha la mouche
Celle-ci s’envola
Et partout se heurta
Le héron rota
Et la mouche expectora
Le lézard et le poisson
Restèrent au fond
Moralité
Quand quelque part il y a un lézard
Il ne faut pas noyer le poisson
Et surtout ne pas prendre la mouche
Pour que ça tourne héron
© 2018 Jean-Louis MACE
Merci Jean-Louis beau texte
Mes amitiés
Fattoum.
Jolies trouvailles sur un canevas fin. Travail de fabuliste des plus amusants. Bravo