Novembre – Véronique Monsigny
La pluie le brouillard et le vent, frères cruels
Ont assassiné le soleil au bois doré
De gris et moutonneux nuages habillent le ciel
De deuil pour les jours où l’automne va chavirer
Les jours sont offerts chaque soir en pâture
A la nuit qui réclame sa ration de lumière
Le temps effeuille les heures et l’or de Dame nature
La laissant dénudée à l’entrée de l’hiver
Novembre fête les saints qui du ciel nous protègent
Mais aussi nos ancêtres, héros des champs d’honneur
Halloween nous menace de celtiques sortilèges
L’obscurité avance aux pas des laboureurs
La nature s’ensommeille, se retire en son for
Mais ne vous fiez pas au silence du temps
Le ventre de la terre protège comme une amphore
Ses futures semences prémices du printemps
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très beau poème!
Très beau poème, chère amie. Il me fait penser, mais dans un contexte bien particulier, à l’oeuvre de l’un de nos grands écrivains, intitulée “Ce que le jour doit à la nuit”.
Merci pour ce généreux partage !
Cordialement.
Brahim.