Certains franchissent le parapet du pont,
D’autres sautent de leur balcon,
D’autres encore par des médicaments
Mettent fin à leur vie de chien errant.
Ces personnes ont-elles du courage,
Ou sont-elles si désespérées
Qu’elles voient leur vie tel un naufrage,
Pour de là-haut oser sauter.
Tant de soucis à affronter,
Rien recevoir, toujours donner,
Devoir se battre au quotidien
Sans voir ce que sera demain.
N’est-il pas là le vrai courage ?
Ces sentiments je les partage.
Vivre ou franchir le pas, parfois
C’est juste une question de choix.
Elle est bien mince cette frontière,
Pas très solide est sa barrière.
Je suis né en 1956, et ai toujours eu le goût pour l’écriture.
Cependant je n’ai fait aucunes études , ni de lettres ou autre chose de bien gratifiant.
Je n’ai qu’un CAP de mécanique en poche et ma vie passée en usine , ma famille avec mes trois enfants, font que depuis ma retraite, j’ai repris du temps pour me consacrer aux mots.
On pourrait dire de moi que je suis plutôt un autodidacte.
Les quelques personnes à qui je fais lire mes textes me disent que j’ai une facilité d’écriture.
A ceux-là je leur réponds: ”ce n’est pas toujours aussi facile qu’il y paraît… ” Et pour l’orthographe, et bien je révise les règles…Il n’est jamais trop tard si l’on veut entreprendre quelque chose dans sa vie.
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C’est un sujet tabou à parler, je m’en aperçois. Quand je dis”ces sentiments je les partage”, cela veut dire que je comprends l’immense découragement de certains devant une vie si difficile, mais en aucun cas que j’approuve leur fuite. Le vrai courage a toujours été pour moi de se battre et non de fuir. Et que ceux qui connaissent des personnes désespérées érigent des barrières bien solides sur cette frontière entre la vie et la mort, sans détourner leurs yeux pour se donner bonne conscience.
Il n’y a pas de situation désespérée, juste des gens qui se laissent désespérer
Emiliano Tardif
En effet,quand la misère met l’homme aux abois, la mort peut-être un échappatoire.