(1) “AU SEUIL DE TON PAYS,IL N’Y A PAS DE PORTE”
Ta naïveté profonde
est un chant qui me berce,
quand l’oiseau migrateur
vient frôler mon oreille,
m’invitant au pays
des oiseaux et des fleurs.
Je n’ai pas vu de portes
ni barreaux, ni prisons.
Je n’ai pas vu de chaînes
ni de colombes en cages.
J’ai vu ton ciel tout bleu
et des sourires aux lèvres,
des sourires enfantins
que ton cœur à garder.
J’ai vu…
Qu’ai-je vu encore?
Des fontaines d’Amours
Jusqu’au creux de tes mains
débordant de ton être,
pour pénétrer le mien.
De ta voix singulière
au ton de l’harmonie,
tu dévoiles que l’homme
en fait n’est qu’un enfant,
c’est pour lui que tu glanes
des champs de poésies.
Une fleur a poussé
là ou les murs sont gris
arrosée par les larmes
de toute l’humanité.
Tu lui donnes tes yeux,
pour qu’il puisse mieux voir
l’évasion qui fait croire
et l’espoir qui fait vivre.
Ainsi tu es poète
mélodie océanique
qui reste perpétuelle
au fond du coquillage.
Et l’oreille est sensible
à ton mouvement rythmique
car l’homme au cœur d’enfant,
qui travaille à l’étau
a reconnu en toi,
ses sentiments profonds.
Yvon N° 1
Le poete a le coeur ouvert et le porte en bandouliere c’est sa vulnerabilite, mais aussi le prix de sa richesse. Merci Yvon d’avoir su renoncer a votre “force” pour donner naissance au poete en vous.
Merci Brahim cela me touche beaucoup.
Mes amitiés
Merci, Yvon, pour ce partage de vers, ciselés selon une technique dont ton inspiration a le secret.
Amitiés.