Quand la douleur est trop forte, trop cruelle,
Cœur et tête s’entendent pour brouiller le réel.
Et quand le premier fera de l’absent résonner les pas,
La seconde l’arrêtera pour dire qu’il n’est plus là.
Quand le premier entendra l’éclat de son rire,
La seconde reverra le pire.
Ne leur en veuillez pas, ni à votre tête ni à votre cœur
Car de l’autre côté du miroir,
Son ombre, toujours là, sur la vôtre alignera son pas,
Et son éclat de rire, à jamais, traversera le miroir.
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Décembre 2016
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