je cherche en vain
mon amour absent
que me rappelle lancinante
la froide plainte
des larmes de pluie
de semaines qui passent
en nouvelles qui languissent
j’interroge l’infini
qui nous sépare
à jamais
susurre une voix sombre
pour un temps
murmure l’espoir
je sais je n’aurai pas été
disais-tu
celui que tu cherchais
je t’aimais pourtant
de la seule façon
que je sache aimer
d’amour
mais d’un amour
à mille facettes
qui t’aura perdue
dans ses méandres
errais-je dans une traverse sans nom
ou dans quelque recoin inconnu
de mon cerveau complexe
je ne saurais dire
de même que je n’aurai pas su
te dire toute ma vérité
mon amour ne connaissait de frontières
que l’imaginaire et l’indicible
à travers lesquels enlacés amoureux
nous avons dansé pour un temps
qui nous aura paru éternité
la meute hurle
aux abords de la cité lugubre
frissonnante invitation
à me blottir au chaud
dans ses crocs avides
les oiseaux de proie
croisent en formation serrée
m’appelant de leurs cris en écho
à me joindre à leur quête perpétuelle