| Je t’aime, tu m’aimes, nous ne nous aimons plus,
Je crois, tu crois, nous n’y croyons plus,
Et pourtant, l’amour crie “je t’aime”,
Mon amour, ton amour : notre peine. Madame, monsieur, soyez sûrs de ma mort,
Écoutez les battements de votre cœur,
Ils ne battent plus, à l’unisson de vos corps,
Et sentez cette peine, comme une sœur. Je t’aime, tu m’aimes, nous ne nous aimons plus,
Les braises fument, tièdes, au cœur des amants,
Alors que l’ombre grandit, rien ne va plus,
Les draps restent froids des charmes d’antan. Je t’aime, tu m’aimes, nous-nous quittons,
Et le vide prend place auprès de nous,
Seul sur le pont, je sens un souvenir doux,
Seule à terre, tu regardes un vide horizon. Je t’oublie, tu m’oublies, nous-nous oublions,
Pourtant, nous avons gardé un brandon,
Et une vivante flamme garde nos regrets,
Ainsi, pour la vie, à regret, nous-nous aimerons. Stéphane |
Bonjour Stéphane j’ai lu aimé c’est beau et aussi triste écrit avec sensibilité et émotion partagée
Bon et doux dimanche amicalement
Béa