En ces temps troubles, je me souviens
à quel point tout était bien ;
l’insouciance de l’enfance,
doux parfum d’espérance
Mais un bonheur trop vite envolé
lorsque mon âme fût abusée ;
puis quand seul je me noyais,
une main se tend pour m’aider
Au premier regard j’étais perdu
un cœur volé et jamais rendu ;
face à toi mon âme s’affole
je me noie dans tes paroles
Tel l’océan plein de mystère
ils me regardent et me lacèrent,
emplis de rêves et d’espoir
mon cœur tourne au désespoir ;
Ces yeux qui me regardent,
sans vraiment me voir,
pourtant tu t’y attardes,
sans vraiment savoir ;
L’espoir fait vivre me dira-t-on,
mais pourtant je reste à l’abandon,
les années passent et tu avances,
ah ! le destin quelle aberrance ;
Au bleu de tes yeux de velours
et sur la mélodie de tes rires
tout mon corps résonnait d’amour
et pourtant je n’ai su comment te dire
Lorsque mon cœur me trahit
ton souvenir m’envahit ;
Je me souviens de ta présence
et à présent de ton absence…
.
©Marthe Massuyeau – 13/07/2018
Emouvant
un manque certain ,celui qui ne s’éteint jamais
Très beau..
Anne