A nos Maîtres – Véronique Monsigny
Il y a toujours un professeur
Parmi nos multiples maîtres
Qui fait fleurir dans notre cœur
Le don des maths, le don des lettres
Dans ma vie ce fut une femme
Qui sut me donner la passion
Qui sut faire fleurir dans mon âme
Des bons auteurs l’admiration
Des mots elle m’apprit la rythmique
D’une exigeante discipline
Me fit découvrir les classiques
Afin que ma prose s’affine
Du patrimoine littéraire
Cueillit les plus belles étoiles
Des Fleurs du mal de Baudelaire
Aux Pensées de Blaise Pascal
Si aujourd’hui la poésie
Et la manie épistolaire
Hantent mes jours, hantent mes nuits
J’en remercie Madame GRINBERG
J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de 60 ans. Ce n'est pas moi qui les ai cherchés, ils se sont imposés à moi comme une bouffée d'air pur au moment de la retraite. Enfin laisser parler les mots qui dorment en moi !
J'ai lu Victor Hugo et Lamartine à l'adolescence, puis Aragon et Baudelaire un peu plus tard. Brassens a bercé mon enfance. Ils m'ont appris à rimer en alexandrins.
Le virus était en moi. Il y a sommeillé le temps de travailler, d'élever mes enfants, de taire mes maux pour mieux m'occuper de ceux des autres.
Et voilà le flot de mes rimes sur lesquels je navigue aujourd'hui, au gré des jours bons ou moins bons. Ils me bercent, ils m'apaisent... je vous en offre l'écume du jour.
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Merci, chère amie, pour ce très beau poème en hommage à une grande Dame qui a su semer le bon grain et fournir les bons indicateurs pour reconnaître l’ivraie. Combien d’ Einstein et combien de Mozart ont été assassinés par certains pseudo- pédagogues !