Dans l’empyrée crépusculaire, Versailles et son château en rougissent
De vous, je guette les pas, qui frôlent mes soupirs ;
Sous la voûte du Trianon une myriade d’étoiles
vagabondent dans les cieux, et vers vous me guident.
Vos murmures, qui me troublent et m’enivrent
je les envie en mon âme et conscience
je les connais par corps et je les prie encore.
J’attends que vous me fassiez captive de vos émois.
Avant vous, je me languissais dans les bras du sommeil..
Le manque enfantait mes jours dans un cycle sans fin ;
Toutes les nuits, je venais labourer votre corps à fleur de peau
Je vous, je vous.. Je ne sais plus, tellement …
Je vous offre mes interdits dans des teintes flamboyantes ;
Que ma chair divine soit bénie de vos mains
que la courbe de mes hanches, ravive votre vive éloquence
que je trépasse, si les rayons de vos envies se fanent.
Sous les yeux d’Aubusson, les paladins me regardent.
C’est le feu, qui m’enchaîne à votre âme, il est lié à mon cœur
aussi loyal que la fleur de lys.
Dum spiro spero : Tant que je respire, j’espère….
©2017-Anne Cailloux
Une poésie trempée dans l’âme de l’époque!
Merci pour ces jolis vers qui nous reviennent!
Adrien.
Doux et sensuel.
C’est un joli poème
Merci Anne
Bises
Chantal
c’est exquis, imagination d’un temps conté
d’un ressenti de ces mots est charmant
Oli