Un vieux jazz américain – Olivier Gatin

ils ne se regardent pas comme ils voudraient
cela peut-être un singulier moment de la craie
comme si ils pouvaient être un seul paraît
Mais devant l’évidence de la vérité se soumet
Je ne suis pas âme de samaritain avec des bigoudis
Je suis pas consierge de la féroce violence des bigoudens
Jack Kerouac dans le torse je suis pour eux un goodie
Et j’écume la mer comme une coquillage sans botox ni colagène
Ma grandeur est ma vieillesse à l’écrit je deviens divers
Et varié comme une chanson de variété avec dix vers
mes notions sont celles de la guerre je n’arrive pas à faire autrement
Je ne vois que des ennemis dans ma visée ça fait rire les enfants
peuvent-ils changer une arme en rire je ne le sais pas bien
Mais je le fais parce que je ne suis pas quelqu’un de bien
Du moins selon eux ma poésie est quelque chose – de violent
Je n’aime pas faire comme eux alors je fais les chose différemment
Il faudrait que je me taise et que rende grâce à Dieu
Je n’y arrive pas non plus je n’aime pas ce qu’il font d’eux
Des mitaines et des grandes robes bizarre tu sais j’ai marché
Longtemps oh oui longtemps disent les autres pour m’arracher
De ce spectacle de demi chose et j’aime encore la vie encore et toujours
D’un profond amour qui se refais tout ces putains de jours
Je devrais dire ce texte mais je m’ignore je suis différent d’eux
Leur musique est magnifique je me sens immonde et monstrueux
Peut-être cela à une raison d’être quand on est à la mode de chez nous
Des enfants tellement bizarre que rien n’est au rendez vous
Rendez vous compte de tout ce qu’on est capable d’accomplir
Je suis moonzjahdin soldat de dieu avec des poèmes de vampire
Ils ne veulent pas voir parce qu’ils ont peur de me voir faire
Je transpire une poésie qui marche sur l’empire comme l’enfer
Un bruit sourd de détonation qui retentit dans une cave
Un brave homme avec des visions puisque nous sommes ce qu’ils savent
Un brave homme qui ne se souvient pas de comment ça a commencé

mais je rêve parfois de revenir en arrière et de t »aimer comme il faut
Cela n’arrive que dans les films alors je vais devenir celui qu’il faut
Pour une autre cela ne m’importe pas je suis parti de ceux qui s’en moque
La vie est une drôle de dame je suis un drôle d’oiseau et puis F*ck

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Olivier Gatin (118)

bonjour, j'ai 43 ans je suis artiste poète et slameur depuis bien 15 ans, j’écris beaucoup, j'aimerai participé ici au groupe d'écriture et mettre en avant mon blog autour de mes écrits, de la musique de mes diverses lectures... au plaisir de vous lire
www.moonz.canalblog.com et le lien vers mon recueil Re-présente: https://drive.google.com/file/d/10qtXsGH8gT3x5lGtKcrTp4_FO-TnISsv/view?usp=sharing

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