a douăzecea zi
Rezumat
Virgil Morel, personajul principal, se internează într-o clinică psihiatrică la indicațiile medicului său curant, Julien, prieten cu doamna Adelaide, directoarea clinicii, cu care acesta are o relație de dragoste tensionată. Dorind să scape de ea, el o omoară, punând totul în spatele lui Virgil. Urmează o investigație psihologică complicată, condusă de comisarul Marquette. Crima ar fi putut atrage atenția lui Marquette după descoperirea cadavrului. Nu mai trebuiau să întârzie nici o zi. În Marea Britanie era la fel de periculos ca în Scoția. Pe de altă parte, celor doi nu le plăcuse viața întunecată și ploioasă a englezilor. De la Glasgow, puteau lua o navă comercială spre est, cu destinația România, de exemplu, unde descoperiseră că autoritățile erau foarte corupte. Nici măcar comisarului Marquette, cât de inteligent era, nu i-ar fi trecut prin cap. Plătiseră, în numerar, căpitanului, fără altă formalitate, inclusiv pentru mașină. Nava nu avea încărcătură la bord. Pleca în România pentru a încărca vite și oi. Nu putea fi mai potrivit decât atât. Aveau propria cabină, internet, televiziune, bucătar personal și toată libertatea de a merge pe punte. Primele trei sau patru zile dormiseră fără întrerupere, 24 din 24, fără mâncare sau băutură, după atâtea nopți petrecute în mașină. Căpitanul le prezentase un itinerar complicat, de aproximativ 30 de zile, cu opriri în diferite porturi pentru alimentare cu motorină și alimente. Dar nu mai aveau grabă, erau în siguranță pe acea navă. Trupul scoțianului nu apăruse încă și nu părea să apară prea devreme din cauza balastului. Un alt motiv de liniște. În plus, geanta era plină de bani, lucru încurajator pentru România, unde viața era foarte ieftină. În plus, se simțeau foarte bine în pielea lor. Nu mai fuseseră niciodată pe navă. Virgil își găsise chemarea în lectură, devorând cărțile descoperite în biblioteca navei: cărți de explorare geografică și călătorii. Julien, din contra, se lupta cu whisky-ul scoțian și cu fumatul. Nu aveau timp să se plictisească. Rar vorbeau despre problemele lor. Erau conștienți de boala lor mentală, care ajunsese la punctul culminant și cu greu rezistau tentației de a nu-l ucide pe căpitan, care devenise interesat de viețile lor. Christophor vorbise probabil despre sosirea lor la rude, deoarece o femeie pe nume Britney Smith începuse să-l caute și fotografia lui Christophor apărea în ziare. – Lasă lucrurile astea, mai bine spune-mi cum te simți? – Părerea mea este că, o dată și odată, va trebui să răspundem pentru acțiunile noastre. Nu ne putem ascunde întreaga viață! |
vingtième jour
Résumé
Virgil Morel, le personnage principal, se rend dans une clinique psychiatrique selon les instructions de son médecin, Julien, un ami de Mme Adélaïde, la directrice de la clinique, avec laquelle il entretient une relation amoureus tendue. Voulant se débarrasser d’elle, il la tue, mettant tout en place derrière Virgil. Suit une enquête psychologique compliquée, dirigée par la commissaire Marquette.
Le crime aurait pu attirer l’attention de Marquette après la découverte du corps. Ils n’avaient plus à être en retard pas ni un jour. En Angleterre c’était aussi dangereux qu’en Écosse. D’autre part, les deux n’avaient pas aimé la vie sombre et pluvieuse des Anglais. De Glasgow, ils pourraient prendre un navire commercial à l’est, avec la destination Roumanie, par exemple, où ils avaient découvert que les autorités étaient très corrompues. Pas même le commissaire Marquette, combien il était intelligent, ne l’ aurait pas traversé par tête. Ils avaient payé, en espèces, au capitain,sans autre formalité, y compris pour la voiture. Le navire n’avait aucune cargaison à bord. Elle partait en Roumanie pour charger des bovins et des moutons. Ce ne pourrait pas être plus ajustement que ça. Ils avaient leur propre cabine, internet, télévision, chef personnel et toute la liberté de marcher sur le pont. Les trois ou quatre premiers jours ils avaient dormi sans interruption, 24 de 24, sans nourriture ou de boisson ,après tant de nuits passées dans voiture. Le commandant de bord leur avait présenté un itinéraire compliqué, à propos de 30 jours, avec des escales dans divers ports pour l’approvisionnement du gas-oil et la nourriture. Mais ils n’étaient plus tout aucun pressés, ils étaient en sécurité sur ce navire. Le corps de l’écossais n’était pas encore apparu et il ne sembleait pas apparaître trop tôt à cause du ballast. Une autre raison de la paix. En outre, le sac était plein d’argent, la chose encourageant pour la Roumanie, où la vie était très bon marché. De plus, ils se sentaient tres bien dans leur peau. Ils n’avaient plus jamais été sur le navire. Virgile avait trouvé sa vocation en lecture, dévorant les livres découverts dans la bibliothèque du navire: livres d’exploration géographique et de voyages. Julien, au contraire, luttait avec le whisky écossais et fumait. Ils n’avaient pas le temps de s’ennuyer. rarement ils parlaient de leurs problèmes. Ils étaient au courant de leur maladie mentale, qui avait atteint le point culminant, et ils résistaient difficilement à la tentation de ne pas tuer le capitaine, qui était devenu interessant de leurs vies. Christophor avait parlé, probablement ,de leur arrivée à des parents car une femme du nom Britney Smith avait commencé à le chercher et la photo de Christophor avait paru dans les journaux. – Elle m’a dit quelque chose », dit Virgil, mais je ne l’ai pas prise au sérieux. Je ne sais pas qui elle est cette femme, je ne la connais pas, elle ne me connaît pas! Reste calme! – J’espère que Christophor n’a pas dit du femme ton nom! – Je n’ai aucun moyen de savoir! De toute façon, rien ne paraît dans les journaux! – Cela me semble suspect. Je pense que Marquette ne veut pas nous effrayer avant de venir sur les lieux. – Il est assez tard! – Ainsi je le pense aussi. Il est difficile de croire que quelqu’un nous a vu et a note sur papier le numéro de la voiture! – Oui, mais s’il ne trouve pas le corps, il n’a rien! – Laisse ces choses, mieux dis-moi comme tu le ressens? – De plus en plus exubérant! Je voudrais tuer tout ce que je vois! Maintenant je me limite juste des moustiques! – Moi aussi. C’est très grave, mais nous n’avons rien à faire. Nous ne pouvons pas rester dans un hospice et avalons des pilules! Nous sommes cimetières d’horreur! – Peut-être, jusqu’à ce qu’ils nous attrapent! – J’espère que ça n’arrivera jamais! Le monde est grand! – Mon avis est qu’une fois et une fois nous devrons répondre pour nos actes. Nous ne pouvons pas cacher toute notre vie! – Nos actions, Virgil, sont dues à certains désordres mentaux, génétiquement acquis, pour que d’un point de vue juridique, nous soyons considérés comme irresponsables. Nous, les malades mentaux, ne faisons pas la distinction entre illusions et faits. Je suis médecin et je sais ce que je dis. Le problème est ailleurs, et la solution n’est pas de les harceler ces gens, comme fait Marquette, ni les jeter par la force dans des hospices psychiatriques, véritables cimetières d’horreur, comme c’est à mode aujourd’hui. De plus, nous n’avons pas le droit de nous défendre, pour la même raison, nous devons donc nous défendre seules… et c’est ce que nous faisons! |
Trouble bipolaire- romain en serie 20 – Aurel Conțu
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