L’olivier. .Kamel usbek
Les minutes passent,Les mémoires s’effacent.La banquise s’épuise,Le désert s’éternise,Le souffle s’essouffle,Le rêve s’étouffe.La mer se retire,Le sable s’étire.Le lourd nuage flotte,Au-dessus des grottes.La parole s’écrase,Les mots et les phrases.Le regard caresse,Le néant qui s’affaisse,Une tragédie muette,Traînant pas et musette.La justice est nue,Ses ébats continus.Sur son grand lit doré,Que j’ai tant adoré.La raison est une folle,Sa … Lire plus