Le globe se détourne de son astre,
Notre monde tourne au désastre,
Pôles opposés, sens déboussolés,
Copernic avait tort, la terre est carré !
Une tempête éclate, un feu s’allume,
L’incendie sous la neige se consume,
Le jamais plus sera le comme avant ,
Tout change, rien ne bouge pourtant.
Pendant ce temps les neiges fondent,
Quand les rivières colères grondent,
Le temps de pluie assèche la glaise,
La vague d’écume fissure les falaises !
Envol des égos démesurés, vol d’Icare,
L’avidité épuise, les saisons s’effarent,
Tout se réchauffe, les ailes se brûlent,
Nous restons fatalistes et incrédules .
Plus d’air, plus de vie, plus de souffle,
Notre inconscience l’avenir étouffe ;
Nul château nulle digue ne protègera,
L’humanité du désastre qui déferlera !
Le sombre des ombres soleil terrorise,
Les vents tornade les illusions brisent,
Dans les cyclones d’alertes messagers,
Les chimères cessent de tourbillonner.
Et insouciante, la croisière s’amuse,
Au son des violons, de la cornemuse,
Dans le paquebot des mille vanités,
Personne ne s’inquiète de la réalité !
Notre planète devient une nécropole,
Oscillant de protocoles en protocoles,
Tant de lois pour cela, y avons-nous cru,
Rien n’est prévu, nous sommes prévenus !
Arnaud Mattei, le 19 Septembre 2021
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Arnaud, prévenir pour ne pas subir! c’est ce que vous avez fait dans vos écrits ! Bonne soirée dans le meilleur à venir! Colette